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La question artistique n’est plus : « que faire de nouveau ? » mais plutôt : « que faire avec ? » Autrement dit : comment produire de la singularité, comment élaborer du sens à partir de cette masse chaotique d’objets, de noms propres et de références qui constituent notre quotidien ? Ainsi, les artistes actuels programment des formes, davantage qu’ils n’en composent : plutôt que transfigurer un élément brut (la toile blanche, la glaise, etc.), ils utilisent le donné. Evoluant dans un univers de produits en vente, de formes préexistantes, de signaux déjà émis, de bâtiments déjà construits, d’itinéraires balisés par leurs devanciers, ils ne considèrent plus le champ artistique (mais on pourrait ajouter la télévision, le cinéma ou la littérature) comme un musée contenant des œuvres qu’il faudrait citer ou « dépasser », ainsi que le voudrait l’idéologie moderniste du nouveau, mais comme autant de magasins remplis d’outils qu’il s’agit d’utiliser, de stocks de données à manipuler, à rejouer et à mettre en scène.

Commentaires posté par Nicolas Bourriaud, aujourd’hui à 23h08
Postproduction, les Presses de Réel, 2004.
www.lespressesdureel.com/extrait.php?id=400&menu=


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Dans cette nouvelle forme de culture que l’on pourrait qualifier de culture de l’usage ou de culture de l’activité, l’œuvre d’art fonctionne donc comme la terminaison temporaire d’un réseau d’éléments interconnectés, tel un récit qui prolongerait et réinterpréterait les récits précédents. Chaque exposition renferme le script d’une autre ; chaque œuvre peut être insérée dans différents programmes et servir de multiples scénarios. Elle n’est plus un terminal, mais un moment dans la chaîne infinie des contributions.

Commentaires posté par Nicolas Bourriaud, aujourd’hui à 23h16
Postproduction, les Presses de Réel, 2004.
www.lespressesdureel.com/extrait.php?id=400&menu=


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They suggest that media are as much about modes of engagement between people, ideas, artifacts and settings as they are about the communication of messages or the representation of “reality”. In our information age the irony of digital media is that the task is not so much to read the signal against background noise, to figure out meaning, but to establish the arrangement of interested parties and works, amidst the circuits of distribution, resources and products. Sometimes it is hard enough to simply find stuff. In this political economy of new media we are presented with various roles for the artist: they may act as prompt, instigating artwork; they may be commentator or critic, standing back to generate insight; above all, perhaps, they may act as dramaturg or scenographer, setting up arrangements and assemblages so as to enhance this popular digital poetics of collaborative cocreation.

Commentaire posté par Michael Shanks aujourd’hui à23h22
Video as Social Agent, Intermedia art, Tate online, 2008.
www.tate.org.uk/intermediaart/video_as_social_agent.shtm


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Lawrence Lessig, the mastermind behind Creative Commons, discusses open content licensing and how it will function globally in allowing people to use copy left to shift the boundaries of ownership and shared knowledge.

Commentaire posté par Lynn Hershman Leeson, aujourd’hui à 23h28
Curing The Vampire: Lawrence Lessig interview, intermedia art, Tate online, 2008.
www.tate.org.uk/intermediaart/lawrence_lessig.shtm


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Our premise is that technology has not only mediated communication in countless ways, but that the very ways we communicate (…) are changing as a result. (…) A look in almost any direction will reveal patterns of communication very different than the traditional writing in which we were trained. Small bursts of information, technology-mediated for the most part, permeate our experiences, and increasingly we have people with whom we are in contact almost constantly—and more so every day, these people are scattered across the globe. (…) Our premise, simply put, is that these and similar trends represent a significant shift in the way we interact with others and in the way we understand the nature of those interactions.
Our focus is to consider the ways that communication is changing and raise the question of how this shift can be applied to teaching, learning and creativity

Commentaire posté par The New Media Consortium, aujourd’hui à 23h32
Social Networking, the "Third Place" and the evolution of communication, 2007.
www.nmc.org/pdf/Evolution-of-Communication.pdf


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Nous allons tous les jours sur Internet pour y chercher ou vérifier des informations. Comment nous faire une image de ce qu´il se passe dans le monde, et des informations morcellées que l´on reçoit continuellement par le biais du Web ? Je parle des informations qui vont de la banalité jusqu´à l´absurde. Nous ne sommes souvent pas satisfaits de la manière dont nous sont montrées ces informations par les médias. Ainsi, tout le monde a pris l´habitude de mettre en ligne leurs pensées et théories sous forme de blog ou des commentaires sur le site des chaines télévisées, ou en mettant leurs propres photos prisent des « évènements » sur Flickr. Néanmoins la diffusion de ces informations suivent les conventions du fonctionnement du Web et on est ammené à voir toutes ces différentes informations de la même manière, dans une sorte de mise à plat, biensûr dans ce même endroit/lieu du Web.

Comment pouvons-nous faire une synthèse de ces informations? et de même, comment pouvons-nous changer la manière dont nous parviennent ces informations afin que nous les recevions et que nous les comprenions d´une nouvelle façon ? Mais est-ce aussi nécessaire de les comprendre et de les voir d´une nouvelle façon ?

Commentaires posté par Anne Sophie Bosc, aujourd’hui à 23h34
anso.over-blog.org/article-29659773-6.html#anchorComment


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Exasperated Internet pioneers have said that they never dreamt that people would watch the Internet, it was always envisioned, from its outset, to be a participatory medium. Despite this a large section of the population, who we could term the “audience”, seem quite satisfied to consume Internet content without any determined desire to collaborate in its production. It seems to matter little to them that some commentators have seen this process as one in which they become part of an art-making machine, which even forces their own bodies into a shape which is determined by the computer set-up. The attachment society has to the notions of individualism, authorship and ownership may be more resilient than expected, and may form a bulwark against the ongoing fragmentation of personal identity heralded by the growth of the Internet.

Commentaire posté par Gary Owens, aujourd’hui à 23h39
How has Internet Art dealing with the theme of identity challenged the notion of authorship and the traditional artist/audience relationship? MA uclan, 2003.
www.gdowens.com/madis/text.htm


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Face à la croissance de l’utilisation des documents amateurs dans les contextes médiatiques, les professionnels insistent volontiers sur le critère qui fait tout le prix de leur activité: la validation de l’information. Mais la grille de lecture appliquée au contenu brut modifie les conditions de sa réception. Parce qu’il donne accès à la source primaire, le clic sur le lien hypertexte place l’internaute dans un rapport à l’événement qui est semblable à celui du journaliste. Alors que l’échange médiatique nous a habitué à une consommation passive de l’information, la découverte solitaire du document intégral confronte à un autre type d’appréciation, qui requiert de chacun l’effort d’évaluer le contenu consulté. Dans des contextes d’interprétation flottante, chacun peut se faire son opinion à sa guise.

Commentaire posté par André Gunthert, aujourd’hui à 23h45
L’image parasite, après le journalisme citoyen, blog d’André Gunthert, 2007.
www.arhv.lhivic.org/index.php/2007/06/15/432-l-image-parasite


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Paul Virilio has stated that the Internet is not the precursor of a new liberty but of social cybernetics; users are acting as the feedback mechanism in a system that has it’s own autonomy.  In the case of Internet Art this is often an autonomy designed and maintained by the artist or their technical supporters. In a sense the idea behind the work becomes a machine for its production, effectively turning the user into a nameless, voiceless operator, reminiscent of the hoards of worker drones servicing the behemoth machine in Fritz Lang’s Metropolis.

Commentaire posté par Gary Owens, aujourd’hui à 23h48
How has Internet Art dealing with the theme of identity challenged the notion of authorship and the traditional artist/audience relationship? MA uclan, 2003.
/www.gdowens.com/madis/text.htm





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